Contournement et paysage
Positionnement d'Action Environnement Beauvechain
Mots-clés : AEB, Paysage, Citoyen, Wavre, Grez-Doiceau
Le contournement nord de Wavre tel que projeté traverserait une zone paysagère de haute valeur inscrite au Plan de secteur comme Zone d’Intérêt Paysager (ZIP)et attestée par les analyses de l’ADESA.
Le projet coupe en deux une succession très riche de vallonnements boisés, plateaux agricoles, fonds de vallée marécageux et entre en conflit avec la richesse écologique et paysagère exceptionnelle de ce dernier poumon vert de Wavre.
De plus des chemins agricoles ainsi qu’un sentier de grande randonnée seraient coupés ou voués à la disparition.
Le site que traverserait la nouvelle route est d’une haute qualité paysagère échappant encore aux pressions immobilières (zone verte, forestière, de parc, classée Natura 2000).
Les versants boisés de la vallée de la Dyle sont à cet endroit encore bien préservés : Bois de Laurensart sur le flanc nord, Bois des Vallées sur le flanc sud. Ce vallonnement et les versants boisés ont une grande valeur topographique structurante au sein du paysage. Le bois des vallées présente en outre une des plus belles landes à bruyère subsistantes. Les lisières des massifs boisés jouent aussi un rôle important dans la composition des paysages, tout comme les chemins agricoles qui en structurent le maillage. Sans oublier la végétation palustre des fonds de vallée marécageux (marais de Laurensart)!
Faut-il à cet égard rappeler que le paysage est « notre patrimoine commun, une composante essentielle de notre qualité de vie », pour reprendre les termes de la Convention européenne des Paysages adoptée à Florence en 2000 et ratifiée par la Région wallonne en 2001 ?
Le nouveau projet de SDER rappelle que cette ratification engage la Wallonie à respecter le principe de l’intégration du paysage dans les mesures d’aménagement du territoire (voir mesure R3) et la mesure R4 recommande que « les projets d’urbanisation ou de nouvelles infrastructures linéaires évitent de porter atteinte ou de fragmenter le réseau écologique reconnu ».
Nous pensons dès lors que ce projet routier témoigne d’une politique de développement expansionniste dépassée et appelons de nos vœux une politique d’aménagement du territoire s’inscrivant dans une optique de préservation durable de l’espace et des paysages.
Le projet coupe en deux une succession très riche de vallonnements boisés, plateaux agricoles, fonds de vallée marécageux et entre en conflit avec la richesse écologique et paysagère exceptionnelle de ce dernier poumon vert de Wavre.
De plus des chemins agricoles ainsi qu’un sentier de grande randonnée seraient coupés ou voués à la disparition.
Le site que traverserait la nouvelle route est d’une haute qualité paysagère échappant encore aux pressions immobilières (zone verte, forestière, de parc, classée Natura 2000).
Les versants boisés de la vallée de la Dyle sont à cet endroit encore bien préservés : Bois de Laurensart sur le flanc nord, Bois des Vallées sur le flanc sud. Ce vallonnement et les versants boisés ont une grande valeur topographique structurante au sein du paysage. Le bois des vallées présente en outre une des plus belles landes à bruyère subsistantes. Les lisières des massifs boisés jouent aussi un rôle important dans la composition des paysages, tout comme les chemins agricoles qui en structurent le maillage. Sans oublier la végétation palustre des fonds de vallée marécageux (marais de Laurensart)!
Faut-il à cet égard rappeler que le paysage est « notre patrimoine commun, une composante essentielle de notre qualité de vie », pour reprendre les termes de la Convention européenne des Paysages adoptée à Florence en 2000 et ratifiée par la Région wallonne en 2001 ?
Le nouveau projet de SDER rappelle que cette ratification engage la Wallonie à respecter le principe de l’intégration du paysage dans les mesures d’aménagement du territoire (voir mesure R3) et la mesure R4 recommande que « les projets d’urbanisation ou de nouvelles infrastructures linéaires évitent de porter atteinte ou de fragmenter le réseau écologique reconnu ».
Nous pensons dès lors que ce projet routier témoigne d’une politique de développement expansionniste dépassée et appelons de nos vœux une politique d’aménagement du territoire s’inscrivant dans une optique de préservation durable de l’espace et des paysages.
Positionnement d'Action Environnement Beauvechain
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