Réponse de l'ASBL ADESA à l'enquête publique
Mots-clés : Prises de position 2017, AdeSA, Paysage
Le présent projet soumis à enquête publique n’étant guère différent du projet précédent, nous marquons notre opposition à la mise en oeuvre de ce projet pour les raisons déjà évoquées lors de l’enquête publique de 2014 et qui sont les suivantes :
Dans notre étude sur les paysages réalisée pour la Région wallonne, nous concluions que «le contournement Nord de Wavre traverserait la zone d’intérêt paysager existante (= inscrite au plan de secteur), ce qui serait très regrettable au point de vue paysager. Il faudrait supprimer ce projet du plan de secteur et étendre la zone d’intérêt paysager jusqu’à la ligne de crête ».
Le projet de contournement morcelle le paysage en coupant en deux une zone ayant conservé le faciès paysager originel, une succession très riche et harmonieuse de vallonnements boisés et agricoles, de prés humides (cf le pré des Warlandes), de fonds
de vallée marécageux.
Ce dernier poumon vert de Wavre présente une richesse écologique et une cohérence paysagère exceptionnelle échappant encore aux pressions immobilières (zones vertes, forestières, de parc, de grand intérêt biologique, en bordure de zones Natura 2000).
Les versants boisés de la vallée de la Dyle sont à cet endroit encore bien préservés : Bois de Laurensart sur le flanc nord, Bois des Vallées sur le flanc sud. Ce vallonnement et les versants boisés ont une grande valeur topographique structurante au sein du paysage.
Les lisières des massifs boisés, comme celle du bois de Laurensart, jouent aussi un rôle important dans la composition des paysages, tout comme les chemins agricoles et de randonnée qui en structurent le maillage.
Le chemin qui rejoint la Noire Epine au Château de Laurensart ménage des vues magnifiques vers la vallée de la Dyle et la Région flamande.
La route traverserait un Chemin de Grande Randonnée (GR 579) et un remarquable chemin creux de grand intérêt biologique. Elle détruirait des lieux de promenades chers aux Wavriens et aux Gréziens, outre la dégradation des paysages aux abords du Chemin
de Grande Randonnée 579.
La campagne entourant la Ferme de l’Hosté à Basse-Wavre constitue la dernière percée visuelle depuis l’agglomération de Wavre vers un paysage rural bien conservé, équilibré entre bois et terres agricoles (avec notamment le site classé exceptionnel où se situent les substructions de l’ancienne villa romaine).
Ce sont les importants déblais et remblais qui seront les plus préjudiciables à l’esthétique du paysage. C’est à l’endroit où le bois de Laurensart sera amputé que l’impact paysager sera le plus dommageable, ainsi que plus bas, du bois jusqu’au pont enjambant le chemin de fer, où l’important remblai coupera la vue dans le fond de la vallée. De même, là où un pont franchirait la RN 268, vu sa hauteur, ses remblais et ses bretelles associées, ainsi qu’au niveau des importants déblais et remblais des trouées dans le bois des Vallées.
Le paysage est « notre patrimoine commun, une composante essentielle de notre qualité de vie », pour reprendre les termes de la Convention européenne des Paysages adoptée à Florence en 2000 et ratifiée par la Région wallonne en 2001 .
Dans le livre « Patrimoine et Territoires de la Région wallonne » publié par la Région wallonne, il est dit explicitement que « le contournement nord de Wavre serait très préjudiciable du point de vue paysager et écologique ».
Le CODT dans son article Art. R.II.21-7 relatif au périmètre d’intérêt paysager ne fait que confirmer les restrictions antérieures puisqu’il dit « Les actes et travaux soumis à permis peuvent y être autorisés pour autant qu'ils contribuent à la protection, à la gestion ou à l’aménagement du paysage bâti ou non bâti. ».
Ce qui n’est pas le cas de ce projet !
Dans notre étude sur les paysages réalisée pour la Région wallonne, nous concluions que «le contournement Nord de Wavre traverserait la zone d’intérêt paysager existante (= inscrite au plan de secteur), ce qui serait très regrettable au point de vue paysager. Il faudrait supprimer ce projet du plan de secteur et étendre la zone d’intérêt paysager jusqu’à la ligne de crête ».
Le projet de contournement morcelle le paysage en coupant en deux une zone ayant conservé le faciès paysager originel, une succession très riche et harmonieuse de vallonnements boisés et agricoles, de prés humides (cf le pré des Warlandes), de fonds
de vallée marécageux.
Ce dernier poumon vert de Wavre présente une richesse écologique et une cohérence paysagère exceptionnelle échappant encore aux pressions immobilières (zones vertes, forestières, de parc, de grand intérêt biologique, en bordure de zones Natura 2000).
Les versants boisés de la vallée de la Dyle sont à cet endroit encore bien préservés : Bois de Laurensart sur le flanc nord, Bois des Vallées sur le flanc sud. Ce vallonnement et les versants boisés ont une grande valeur topographique structurante au sein du paysage.
Les lisières des massifs boisés, comme celle du bois de Laurensart, jouent aussi un rôle important dans la composition des paysages, tout comme les chemins agricoles et de randonnée qui en structurent le maillage.
Le chemin qui rejoint la Noire Epine au Château de Laurensart ménage des vues magnifiques vers la vallée de la Dyle et la Région flamande.
La route traverserait un Chemin de Grande Randonnée (GR 579) et un remarquable chemin creux de grand intérêt biologique. Elle détruirait des lieux de promenades chers aux Wavriens et aux Gréziens, outre la dégradation des paysages aux abords du Chemin
de Grande Randonnée 579.
La campagne entourant la Ferme de l’Hosté à Basse-Wavre constitue la dernière percée visuelle depuis l’agglomération de Wavre vers un paysage rural bien conservé, équilibré entre bois et terres agricoles (avec notamment le site classé exceptionnel où se situent les substructions de l’ancienne villa romaine).
Ce sont les importants déblais et remblais qui seront les plus préjudiciables à l’esthétique du paysage. C’est à l’endroit où le bois de Laurensart sera amputé que l’impact paysager sera le plus dommageable, ainsi que plus bas, du bois jusqu’au pont enjambant le chemin de fer, où l’important remblai coupera la vue dans le fond de la vallée. De même, là où un pont franchirait la RN 268, vu sa hauteur, ses remblais et ses bretelles associées, ainsi qu’au niveau des importants déblais et remblais des trouées dans le bois des Vallées.
Le paysage est « notre patrimoine commun, une composante essentielle de notre qualité de vie », pour reprendre les termes de la Convention européenne des Paysages adoptée à Florence en 2000 et ratifiée par la Région wallonne en 2001 .
Dans le livre « Patrimoine et Territoires de la Région wallonne » publié par la Région wallonne, il est dit explicitement que « le contournement nord de Wavre serait très préjudiciable du point de vue paysager et écologique ».
Le CODT dans son article Art. R.II.21-7 relatif au périmètre d’intérêt paysager ne fait que confirmer les restrictions antérieures puisqu’il dit « Les actes et travaux soumis à permis peuvent y être autorisés pour autant qu'ils contribuent à la protection, à la gestion ou à l’aménagement du paysage bâti ou non bâti. ».
Ce qui n’est pas le cas de ce projet !
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