L’emploi et le contournement nord de Wavre
Mots-clés : Mobilité, GSK, Economie, Eléments généraux d'analyse
S’attaquer au contournement Nord de Wavre serait s’attaquer à l’emploi, affirmait un membre du collège de la ville de Wavre lors de la réunion préalable à l’étude d’incidences sur l’environnement du 26 juin 2014.
(Source : PV de la commune de Grez-Doiceau).
Est-ce effectivement le cas ?
Constatons d’abord que le plus gros employeur du zoning est GSK. Nous pouvons regretter que cette firme se soit installée à l’opposé de l’accès par l’E411, engendrant de facto un trafic important à travers toute la zone d’activité. Quelles qu’en soient les raisons, c’est maintenant une réalité.
Nous pouvons également constater que la situation actuelle n’empêche pas ses activités. Des observations ont d’ailleurs démontré en 2014 et en 2017 que les temps de parcours pour rejoindre ce site étaient raisonnables, au regard d’ailleurs de ce qui peut être relevé pour d’autres entreprises.
Le trafic actuel n’a pas empêché le parc d’activité économique de se remplir (il n’est d’ailleurs pas le seul en Brabant wallon) au point que l’Intercommunale du Brabant wallon puisse écrire sur son site :
(Source : PV de la commune de Grez-Doiceau).
Est-ce effectivement le cas ?
Constatons d’abord que le plus gros employeur du zoning est GSK. Nous pouvons regretter que cette firme se soit installée à l’opposé de l’accès par l’E411, engendrant de facto un trafic important à travers toute la zone d’activité. Quelles qu’en soient les raisons, c’est maintenant une réalité.
Nous pouvons également constater que la situation actuelle n’empêche pas ses activités. Des observations ont d’ailleurs démontré en 2014 et en 2017 que les temps de parcours pour rejoindre ce site étaient raisonnables, au regard d’ailleurs de ce qui peut être relevé pour d’autres entreprises.
Le trafic actuel n’a pas empêché le parc d’activité économique de se remplir (il n’est d’ailleurs pas le seul en Brabant wallon) au point que l’Intercommunale du Brabant wallon puisse écrire sur son site :
Tous nos parcs d'activité économique connaissent un succès important. A tel point que la demande des entreprises souhaitant s'implanter en Brabant wallon est largement supérieure à l'offre en terrains disponibles. En réalité, la plupart de nos parcs sont saturés ou en voie de l'être !
Seuls ± 60 ha de terrains équipés sont encore disponibles : Nivelles Nord - "Portes de l'Europe", Nivelles Sud Extension , Parc scientifique de Louvain-la-Neuve, Hélécine. C'est pourquoi nous investissons beaucoup dans l'extension de nos parcs d'activité et sommes constamment à la recherche de terrains en vue d'accueillir de nouvelles entreprises.
Néanmoins, force est de constater qu’il existe des moments dans la journée où l’engorgement peut être plus important. Ainsi, au matin, pendant un certain temps, nous pouvons observer des remontées de files sur la E411 en provenance de Namur. Mais en fait, rien de bien différent de ce que l’on retrouve ailleurs, sur la même autoroute, à d’autres heures. A la sortie 10 (Walhain), le soir ou 9 (Corroy). Un phénomène devenu courant et engendré par l’explosion du parc automobile.
Faut-il rester aveugle et sourd aux soucis du navetteur ? Certes non. C’est d’ailleurs pour cela que la DG01 a lancé deux projets concomitants de celui du contournement : la mise à quatre bandes de la chaussée des Collines qui traverse le zoning ainsi que des aménagements autour de la sortie 5, à Bierges au point que l’auteur de l’étude d’incidence puisse écrire :
Faut-il rester aveugle et sourd aux soucis du navetteur ? Certes non. C’est d’ailleurs pour cela que la DG01 a lancé deux projets concomitants de celui du contournement : la mise à quatre bandes de la chaussée des Collines qui traverse le zoning ainsi que des aménagements autour de la sortie 5, à Bierges au point que l’auteur de l’étude d’incidence puisse écrire :
Il est par contre considéré que l’ensemble des aménagements 2.3, 2.4, 4.1 (nouvelle voirie d’accès à l’E411, nouveau passage sur l’E411, parking de délestage) constituent à eux seuls, presque une alternative au tracé du contournement, sans pour autant apporter l’avantage d’un accès général supplémentaire au parc d’activités pour résoudre les problèmes d’accessibilité et de sécurité. S’agissant en outre de travaux considérables, ils ne sont pas repris dans une séquence temporelle réaliste.
Page 52 du RNT.
L’auteur de l’étude pêche par d’ailleurs par omission, puisqu’il néglige de préciser que ces travaux considérables prévus pour la Saint Glinglin selon lui sont en fait déjà budgétisés dans le plan infrastructures 2016-2019. (confirmé le 13 décembre en séance publique à Wavre par Jean-Marc Jadot (Directeur f.f.))
Nous pouvons nous demander si ces améliorations, prévues, budgétisées, ne devraient pas être construites et évaluées, avant de se lancer dans un projet beaucoup plus coûteux et bien plus destructeur pour l’environnement.
Il nous semble donc logique et raisonnable de conclure qu’ à ce stade, le zoning Nord est et sera suffisamment attractif pour les employeurs.
Reste la question de l’extension du zoning. Se pose-t-elle ou pas ? Si l’on considère les éléments en notre possession, tout le potentiel de terre utilisable semble être pris en compte.
Peut-être peut-on encore envisager l’expropriation de bonnes terres agricoles entre la sortie de Bierges (Rue de Wavre) et le début du zoning (Rue des Ramiers) ? Ou faut-il envisager le contournement comme l’accès à une réserve foncière importante entre GSK et la chaussée de Louvain ?
Alors, se pose la question des affectations des ressources. Pas seulement des terres agricoles (qu’il est nécessaire de conserver), ni des sites de grand intérêt biologique (qui ont une grande importance).
Non, nous parlons ici des ressources financières. La population du Brabant wallon, et singulièrement son centre en fait, est particulièrement gâtée en termes d’emplois et de revenus.
Nous vous renvoyons à ce sujet à une étude de l’IBW .
Ne faudrait-il pas alors consacrer cette manne à d’autres régions, dans la province ou ailleurs, pour éviter les déplacements inutiles par exemple.
Ou alors la consacrer à des investissements pour favoriser des emplois plus locaux ou à tout le moins, moins délocalisables.
Parce que n’oublions pas que GSK peut partir du jour au lendemain et ce n’est pas un ruban d’asphalte qui fera la différence. Voyez par exemple ceci
L’auteur de l’étude pêche par d’ailleurs par omission, puisqu’il néglige de préciser que ces travaux considérables prévus pour la Saint Glinglin selon lui sont en fait déjà budgétisés dans le plan infrastructures 2016-2019. (confirmé le 13 décembre en séance publique à Wavre par Jean-Marc Jadot (Directeur f.f.))
Nous pouvons nous demander si ces améliorations, prévues, budgétisées, ne devraient pas être construites et évaluées, avant de se lancer dans un projet beaucoup plus coûteux et bien plus destructeur pour l’environnement.
Il nous semble donc logique et raisonnable de conclure qu’ à ce stade, le zoning Nord est et sera suffisamment attractif pour les employeurs.
Reste la question de l’extension du zoning. Se pose-t-elle ou pas ? Si l’on considère les éléments en notre possession, tout le potentiel de terre utilisable semble être pris en compte.
Peut-être peut-on encore envisager l’expropriation de bonnes terres agricoles entre la sortie de Bierges (Rue de Wavre) et le début du zoning (Rue des Ramiers) ? Ou faut-il envisager le contournement comme l’accès à une réserve foncière importante entre GSK et la chaussée de Louvain ?
Alors, se pose la question des affectations des ressources. Pas seulement des terres agricoles (qu’il est nécessaire de conserver), ni des sites de grand intérêt biologique (qui ont une grande importance).
Non, nous parlons ici des ressources financières. La population du Brabant wallon, et singulièrement son centre en fait, est particulièrement gâtée en termes d’emplois et de revenus.
Nous vous renvoyons à ce sujet à une étude de l’IBW .
Ne faudrait-il pas alors consacrer cette manne à d’autres régions, dans la province ou ailleurs, pour éviter les déplacements inutiles par exemple.
Ou alors la consacrer à des investissements pour favoriser des emplois plus locaux ou à tout le moins, moins délocalisables.
Parce que n’oublions pas que GSK peut partir du jour au lendemain et ce n’est pas un ruban d’asphalte qui fera la différence. Voyez par exemple ceci
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